Un mois après le suicide de mon cher Tal, à l'occasion du shloshim (trente jours), je fais la lecture de ces mots sur la tombe de mon enfant:
Y. et moi nous sommes sentis trahis dans notre amour parental pour toi. N. s'est senti abandonné par le grand frère modèle que tu as été pour lui. Alors que nous luttons et apprenons à survivre sans toi, nous sommes venus te dire aujourd'hui que nous te pardonnons et que nous espérons de tout cœur que tu as trouvé paix et réconfort dans la mort.
Nous ne garderons de toi que les bons souvenirs d'un beau, grand jeune homme brillant qui avait réponse à tout, à condition de bien vouloir s'exprimer. Nous conserverons l'image d'un musicien et compositeur doué, d'un mélomane passionné. Enfin, nous entretiendrons la mémoire d'un jeune adulte un peu réservé, mais poli et attentionné, fidèle dans ses relations et amitiés, parfois affectueux avec moi, ta mère.
Ton geste désespéré a anéanti tous nos espoirs et nos rêves te concernant et figurant un avenir radieux pour toi. Néanmoins ton geste incompréhensible n'a pas détruit l'essentiel: notre amour pour toi. Au-delà de la mort, un lien profond nous unit et survivra tant que nous serons en vie. Je te répète ici la dernière phrase que je t'ai dite samedi soir: Tal, je t'aime quand même.
Ton geste désespéré a anéanti tous nos espoirs et nos rêves te concernant et figurant un avenir radieux pour toi. Néanmoins ton geste incompréhensible n'a pas détruit l'essentiel: notre amour pour toi. Au-delà de la mort, un lien profond nous unit et survivra tant que nous serons en vie. Je te répète ici la dernière phrase que je t'ai dite samedi soir: Tal, je t'aime quand même.
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