Brutal
Il était jeune, il était beau.
Il est décédé le 8 octobre 2006.
Sur cet autoportrait, on lit toutefois une dureté, une détermination inouïes.
Aucune maison d'édition n'a accepté de publier les chapitres de sa vie.
Cela se comprend, nous ne sommes que des quidams anonymes.
Or, notre histoire doit être connue.
Elle peut soulager d'autres survivants à un suicide, elle peut éventuellement mettre en garde...
Voici l'histoire de Tal!
Il est décédé le 8 octobre 2006.
Sur cet autoportrait, on lit toutefois une dureté, une détermination inouïes.
Aucune maison d'édition n'a accepté de publier les chapitres de sa vie.
Cela se comprend, nous ne sommes que des quidams anonymes.
Or, notre histoire doit être connue.
Elle peut soulager d'autres survivants à un suicide, elle peut éventuellement mettre en garde...
Voici l'histoire de Tal!
Chère Isabelle,
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager cette initiative.
Pour les familles qui ont été confrontées au départ volontaires de proches ( qui est est mon cas ), il est important , après inépuisable listes des : pourquoi? , d'y ajouter la problématique des : comment continuer après une expérience pareille, et quoi en faire dans notre vie de tous les jours.
Au delà des formules faciles , transformer cette perte d'un être cher en force pour continuer à vivre, malgré les vagues à l'Ame et les découragements , est un réel challenge pour toutes les personnes concernées.
Bien évidemment, tes textes participent à l'acquisition cette force qui devrait nous habiter tous, si nous étions toujours totalement conscients de la chance d'être vivants.
Bises affectueuses.
Cher Jean-Pierre,
RépondreSupprimerc'est avec beaucoup de retard que je découvre ton commentaire - je ne maîtrise pas encore l'outil avec lequel j'essaie de travailler.
J'ignorais que tu étais personnellement confronté à la perte d'un proche. Tu m'en parleras peut-être un jour?
Amitiés, Ewel
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerDepuis un an, vos mails me soutiennent. Notre statut commun n'a pas de nom, nous ne sommes ni veuves ni orphelines. Les frères et soeurs non plus ne sont pas identifiés, ma fille est maintenant seule mais elle n'est pas fille unique. Cette absence dans le vocabulaire marque bien le refus d'envisager une réalité aussi noire que le suicide d'un enfant. Votre écrit sur Tal peut contribuer à lever ces tabous si pesants pour les survivants. Ce blog peut y contribuer. Merci, Ewel.
RépondreSupprimerChère Patricia,
RépondreSupprimerLes mêmes malheurs rapprochent plus que les mêmes joies: je ne me rappelle plus de l'auteur de cette vérité. Nous ne nous sommes jamais rencontrées et pourtant j'ai l'impression que nous sommes proches.
Merci pour vos encouragements, Ewel